Ainsi s’enfuient les heures
Les jours et les nuits,
Le calme colonise les cervelles,
Et petit à petit la vérité se dévoile.
Au grand jour... elle promet d’exploser.
Ratera celui qui mourra.
Déjà elle nous annonce une nouvelle ère,
Dans sa sublimité, elle nous lance un ultimatum,
Les cœurs éveillés continueront à ramer,
Et les âmes manipulées se noieront dans les ombres des
rumeurs.
Les fortes personnalités amasseront des richesses,
Les sans CV croupiront dans la misère,
Et le combat auquel on avait prêté une attention
particulière
Se soldera en regret.
Chez moi,
J’ai vu des corps brûlés,
J’ai vu des voitures incendiées,
J’ai vu des maisons partir en fumée,
J’ai vu des corps être fusillés.
Chez moi,
J'ai vu des frangins se tirer dessus
Au nom de la li-b-"ouch"-érté...de la
démo-"n"-cratie,
J'ai vu la folie marcher à deux orteils...exploit!
J'ai vu le cousin de "inarunyonga" se faire
insulter,
L'oncle de " samandari" plaider non coupable
Et le frère du prince se faire passer pour un génie
Les terres qui ont vu naître "Kayoya",
Les terres qui ont donné à manger aux "ingabo de
Mwezi",
Les rivières qui ont étanché la soif de
"Gasore",
Ont toutes vu la bêtise des cadavres ambulants.
Oui, les oiseaux qui ont chanté les chants de deuil
Le jour des obsèques du roi "NDIZEYE"
Ont tous vu la folie des squelettes fanfarons.
Il était inconcevable…
Il était inadmissible…
Il était insupportable de croire
Qu’il avait plu à une poignée de perroquets
De condamner à mort
Tout un océan d’âmes innocentes,
D’asphyxier les pouvons de demain,
D’intoxiquer les cerveaux d’ "akazoza".
Les nuages le montraient sans relâche,
Le soleil lançait des signaux prophétiques,
Les vents d’ouest avertissaient les gardiens d’
"Ubuntu"
Qu’une guerre de folie se manigançait.
Elle n’était ni une guerre de liberté
Ni une guerre de paix.
Elle était une guerre capricieuse
Des lapins fantaisistes...
Pendant que les poètes savants perfectionnaient l’art de
vivre,
Pendant que les forgerons taillaient le fer de la houe,
Les comédiens ivres de la folie préparaient l’anarchie.
On soulevait une brique pour bâtir,
Eux faisaient circuler les rumeurs.
Pendant qu’ "Ikivi" sauvait des familles,
Leurs paroles poignardaient les
"bavyeyi".
Quels vantards ! Quels hâbleurs !
Ils avaient voulu supplanter l’
"Ubushingantahe",
Ils avaient planifié de détrôner l’
"Ukuri",
Ils s’étaient engagés à abaisser l’ "Ijambo",
Ils s’étaient réunis pour humilier l’ "Intahe",
Mais ils n’ont pas tardé à découvrir que la patrie de
"Gisabo",
…Que le cœur de l’humanité avait changé.
Complètement changé !
On écrira sur la page de l’histoire :
Il était une fois des êtres capricieux…
Pardon...
vous avez dit :" guerre...?"
Eh bien, il n'y en aura pas!!!
...Juré!
Art. nday'ezec cewijien