jeudi 25 juin 2015

Pardon...vous avez dit: "GUERRE... ?"







Ainsi s’enfuient les heures

Les jours et les nuits,

Le calme colonise les cervelles,

Et petit à petit la vérité se dévoile.

Au grand jour... elle promet d’exploser.

Ratera celui qui mourra.

Déjà elle nous annonce une nouvelle ère,

Dans sa sublimité, elle nous lance un ultimatum,

Les cœurs  éveillés continueront à ramer,

Et les âmes manipulées se noieront dans les ombres des rumeurs.

Les fortes personnalités amasseront des richesses,

Les sans CV croupiront dans la misère,

Et le combat auquel on avait prêté une attention particulière

Se soldera en regret.



Chez moi,

J’ai vu des corps brûlés,

J’ai vu des voitures incendiées,

J’ai vu des maisons partir en fumée,

J’ai vu des  corps être fusillés.



Chez moi, 

J'ai vu des frangins se tirer dessus

Au nom de la li-b-"ouch"-érté...de la démo-"n"-cratie,

J'ai vu la folie marcher à deux orteils...exploit!

J'ai vu le cousin de "inarunyonga" se faire insulter,

L'oncle de " samandari" plaider non coupable

Et le frère du prince se faire passer pour un génie



Les terres qui ont vu naître "Kayoya",

Les terres qui ont donné à manger aux "ingabo de Mwezi",

Les rivières qui ont  étanché la soif de "Gasore",

Ont toutes vu la bêtise des cadavres ambulants.

Oui, les oiseaux qui ont chanté les chants de deuil

Le jour des obsèques du  roi "NDIZEYE"

Ont tous vu la folie des squelettes fanfarons.



Il était inconcevable…

Il était inadmissible…

Il était insupportable de croire

Qu’il avait plu à une poignée de perroquets

De condamner à mort

Tout un océan d’âmes innocentes,

D’asphyxier les pouvons de demain,

D’intoxiquer les cerveaux d’ "akazoza".



Les nuages le montraient sans relâche,

Le soleil lançait des signaux prophétiques,

Les vents d’ouest avertissaient les gardiens d’ "Ubuntu"

Qu’une guerre de folie se manigançait.

Elle n’était ni une guerre de liberté

Ni une guerre de paix.

Elle était une guerre capricieuse

Des lapins fantaisistes...



Pendant que les poètes savants perfectionnaient l’art de vivre,

Pendant que les forgerons taillaient le fer de la houe,

Les comédiens ivres de la folie préparaient l’anarchie.

On soulevait une brique pour bâtir,

Eux  faisaient  circuler les rumeurs.

Pendant qu’ "Ikivi" sauvait des familles,

Leurs paroles poignardaient  les "bavyeyi".

Quels vantards ! Quels hâbleurs !

Ils avaient voulu supplanter l’ "Ubushingantahe",

Ils avaient planifié de  détrôner l’ "Ukuri",

Ils s’étaient engagés à abaisser l’ "Ijambo",

Ils s’étaient réunis pour humilier l’ "Intahe",

Mais ils n’ont pas tardé à découvrir que la patrie de "Gisabo",

…Que le cœur de l’humanité avait changé.

Complètement changé !

On écrira sur la page de l’histoire :

Il était une fois des êtres capricieux…



Pardon...

vous avez dit :" guerre...?"

Eh bien, il n'y en aura pas!!!

...Juré!

                                                           Art. nday'ezec cewijien



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